Véritable fléau du XXIème siècle, le piratage touche les particuliers comme les entreprises d’envergures. Cyberattaques, virus, vol de données, nul n’est à l’abri. A suivre, les signes du piratage et les dispositifs pour lutter contre.
Les signes du piratage
Le piratage se manifeste sous différentes formes. A savoir : un compte inaccessible en entrant le même mot de passe, un e-mail de Hadopi sans commission de délit, un mouvement autonome du curseur de souris ou d’images graphiques, un message direct du hacker ou du logiciel malveillant, des achats frauduleux débités d’un de vos comptes bancaires, des activités douteuses sur un compte personnel. D’autres cas de piratage paraissent moins évidents. Parmi les plus difficiles à repérer figurent : l’accès inhabituel à un compte, la progression lente du démarrage de l’ordinateur, des messages non lus, mais marqués comme tels, un clic qui ne fonctionne pas ou qui redirige vers une erreur et tout traitement involontaire de fichiers (suppression, déplacement, changement de nom).
Les précautions antipiratage
En cas de piratage, commencez par supprimer les mots de passe. Il faut éviter toute connexion et évaluer les problèmes rencontrés. Pour effacer les mots de passe, il suffit de vider les cookies en entrant dans le menu option du navigateur.
La deuxième étape consiste à vérifier le pare-feu de l’ordinateur. Un poste piraté montre une faille dans le système de protection. Pour voir si le pare-feu est actif, allez dans le panneau de configuration et appuyez sur « sécurité ». Un onglet rouge veut dire que le pare-feu est inactif. Si l’onglet est vert, cela peut signifier que le pare-feu est actif, mais inefficace.
Prochaine étape : vérifier le système. Si le pare-feu est bien opérationnel, effectuer un scan du système via un logiciel antivirus s’impose pour identifier la présence de virus ou d’autres menaces.
Une fois la protection assurée, changez votre adresse IP et vous pourriez vous reconnecter (d’abord en filaire et non en WiFi).