A la base, internet est censé favoriser la communication et la circulation d’informations en temps réel dans le monde entier. Ces derniers temps, une recrudescence des cyberattaques, piratages, harcèlements, etc. a pourtant été remarquée. Focus sur deux géants du web victimes des méandres d’internet.
Vol de données sur le site web d’Uber
L’entreprise américaine de location de véhicule avec chauffeur privé a subi une attaque informatique en fin 2016. Les hackers se sont introduits dans sa base de données et ont réussi à subtiliser des renseignements privés concernant 57 millions d’utilisateurs. Les informations en question comprennent les noms, numéros de cellulaires et courriels. Les malfaiteurs ont également pu mettre la main sur environ 600.000 noms et numéros de permis de conduire de chauffeurs partenaires du professionnel du transport. Uber a tenté de dissimuler cette information. Les pirates ont même reçu un montant de 100.000 dollars pour demeurer dans le secret. Mais le nouveau directeur général, Dara Khosrowshahi, a préféré rompre le silence sur cette affaire.
Abus de pouvoir par les membres de l’extrême droite américaine sur Twitter
Twitter décide d’émettre des restrictions quant à l’octroi du statut « certifié ». Jusque-là, les personnalités politiques ainsi que des figures publiques profitaient librement de ce statut assorti de privilèges ayant valu de nombreuses critiques au réseau social. Les utilisateurs l’ont notamment pointé du doigt pour avoir accordé un badge de certification à la figure de l’extrême droite américaine, Milo Yiannopoulos, qui a démarré une série de harcèlements à l’encontre de l’actrice Leslie Jones. Dernièrement, Twitter a fait l’objet de polémique avec le cas Jason Kessler, autre image de l’extrême droite qui a tenu une manifestation de suprémacistes blancs à Charlottesville ayant causé la mort d’une militante antiraciste. Afin de clore ce mauvais chapitre, il affirme restructurer son système de certification des comptes. D’ailleurs, en raison des esclandres perpétrés par les membres de «l’alt-right», Twitter a édicté de nouvelles règles pour endiguer toute forme de violences sur la base des origines, de la religion, du handicap, du sexe et de l’orientation sexuelle. Désormais, tout utilisateur certifié faisant entorse à une des règles se verra immédiatement pénalisé du retrait de son badge.